Quelles que soient les raisons qui ont précipité ton départ vers l’invisible, ce qui me rassure, au-delà de ma peine qui est toute naturelle et qui est toute logique quand je pense à la solitude qui fut la tienne et à la souffrance que tu as du endurer, seul, Lulu; c’est que la mort ne peut en aucun cas exister, car nous ne sommes jamais nés. Aucun être humain ne s’est créé lui-même, donc nous appartenons tous à la vie qui est elle-même immortelle et infinie. Notre vraie nature est la nature de la non naissance et de la non mort. Une naissance c'est l'esprit qui prend une forme et la mort c'est l'esprit qui redevient sans forme. Si " naissance" il y a , c' est la naissance du je-concept ou de l'ego. Il en est de même de la mort qui est est la mort du du je-concept, ou mort de l'ego . Il n'est pas d'autre naissance. Il n'est pas d'autre mort car personne ne s'est créé lui-même!
D’ailleurs, la mort et la naissance sont présentes à chaque instant de notre vie. De nombreuses cellules de notre corps doivent mourir afin que la vie puisse continuer. Que sommes nous réellement ? Les cellules d'hier ou celles de demain; ou simplement que la mémoire du passé? Il en est de même pour toutes nos perceptions, sensations et les formations mentales qui changent constamment dans le fleuve de notre conscience. Nous ne sommes plus le même de jour en jour, et nous ne sommes plus la même personne qu'il y a dix ans. Pourtant nous essayons, avec peine, de rester la même personne sur un registre psychologique.
Notre corps n’a aucun besoin de notre volonté pour fonctionner, du moins si notre volonté a vraiment un effet sur le fonctionnement de notre corps, cet effet est plutôt axé vers le disfonctionnement de cette belle mécanique qu’est notre corps, lorsque nous nous laissons aller dans le négativisme. Sinon, toute notre biologie se passe de notre ego pour vivre, notre cœur bat sans notre permission, notre digestion se fait sans notre intervention, le sang circule dans nos veines tout seul et la respiration se fait aussi sans la participation de notre mental.
Tout se fait mécaniquement et tout arrive de lui-même. Il en est de même au niveau de nos pensées, elles arrivent sans prévenir, et personne ne peut savoir quelle sera sa prochaine pensée. D'ailleurs personne n'a jamais vu une pensée ! C’est tout bonnement impossible de savoir ce que nous penserons dans cinq minutes. De même qu’il est impossible pour les êtres humains d’arrêter le flot de leurs pensées, c’est d’ailleurs pour cela que le monde est rempli de désaxés et de psychopathes car le flot de pensées arrive d’une manière erratique et contradictoire, et de ce fait de nombreuses personnes présentent beaucoup de sous personnalités, tellement elles sont inconscientes de leur propre mécanicité. La méditation peut aider à contenir ce flot de pensées, et nous dispenser de prendre des médicaments..
Il n'y a personne pour vivre " sa vie ", car nous sommes vécus par la vie. Tout comme il n'y a personne pour réussir " sa vie " ou rater " sa vie ". Cela est le programme de la matrice qui fait que l'ego ne vit que sur le faire et l'avoir, et de ce fait se compare sans cesse aux autres, et veut donc posséder pour être vu et envié, à défaut d'être vraiment aimé. L'ego, c'est le fantôme dans la machine qui a volé le rôle de la conscience qui est , elle -même, neutre, non dépendante et non attachée à l'expérience. Dans le cercle spirituel anglais, il a une phrase qui démontre bien notre choix crucial à effectuer.
La vie peut se mouvoir sans notre volonté, laquelle veut tout contrôler.On ne sera jamais heureux en cherchant, à toujours vouloir faire, pour se sentir vus aux regards des autres. Voilà pourquoi il est si difficile de rester sans rien faire, car le programme de la culpabilité nous ronge tous à l'intérieur! Le bonheur est simple, mais pour le trouver il faut avoir la paix de l'esprit. D'ailleurs, lorsque l'on demande aux gens ce que fut leurs plus grands moments de bonheur, ils répondent par dire que ce ce fut soit: le jour de la naissance de leur enfant ou la date de leur mariage. Pourtant tous les jours devraient être habités par ce bonheur car l'enfant existe toujours.Une personne se doit de faire un choix, à savoir si elle veut être: a human ' doing ' or a human ' BEING '
La vie est un grand mystère. La science sait que la matière n’existe pas vraiment et qu’à la base tout est énergie dans l’Univers. Ce que les mystiques et sages, de tout temps, ont toujours dit. Nous sommes induits en erreur par nos sens car ce que nous interprétons comme de la matière n’est que des vibrations énergétiques vibrant à basse fréquence. La différence entre la matière et l’énergie n’est qu’une question de fréquences vibratoires.
Tout dans l’Univers est composé d’énergie vibrant à des fréquences plus ou moins rapides et plus les vibrations sont rapides, plus les vibrations sont invisibles à l’œil nu. La nature de notre esprit est d’être au repos bien que les vibrations soient très rapides lorsque l'esprit est calme. C’est un peu comme pour la détection des rayons des roues, plus les roues tournent vite et moins on les voit, on a presque l’impression que les roues sont au repos. La matière, elle, se caractérise par des vibrations lentes et est donc observables. La matière est composée d’atomes qui eux-mêmes sont composés de quanta; des particules de lumière qui sont notre vraie nature, car l'esprit serait lumière.La vie ne peut que provenir que de l’énergie immortelle, et non de la particule ou de la matière qui ont une fin.
Ce qui a pour effet que la nature de l’énergie est inépuisable. Cela les scientifique le savent très bien car on ne peut pas ni créer, ni détruire l’énergie mais simplement la transformer. Ce qui fait que pour la vie la non existence ne peut pas exister, car tout se transforme et tout change selon le principe de l’impermanence. Donc la mort ne peut pas exister. Notre âme qui anime ce corps est immortelle. La mort est donc une renaissance. La vie ne peut pas se détruire elle-même !
Les plus vieux textes spirituels de la terre, les textes de l’inde sacrée ont toujours dit que la vie est immortelle et qu’elle n’a ni début et ni fin. Ce ne sont que les religions monothéistes et les scientifiques qui essayent de donner un début et une fin à la vie car ils essayent de donner un sens à la vie, mais la vie ne peut pas avoir un sens linéaire. Les trois religions monothéistes ont une vue anthropomorphique de la vie et se basent sur cette vue linéaire avec un temps passé, présent et futur, mais dans l’immensité du cosmos tout se produit toujours simultanément et le passé et futur n’existent tout simplement pas. Seul existe le moment présent.
Les hommes qu’ils soient religieux ou scientifiques essayent de trouver un point de départ, un début à la création simplement dans un essai de nous placer, de nous situer, nous les êtres humains, dans un espace-temps où notre univers physique, tel que nous le connaissons, n’existait pas, mais le début de l’Univers matière tel que nous le connaissons n’est pas le début de l’esprit.
Ce n’est que la conscience de l’homme qui crée le temps et l’espace, mais pour la vie tout est non localisé. Ce que nous appelons le passé et le futur se produit toujours au moment présent, le seul temps qui existe vraiment dans le cosmos. Certaines personnes pensent que l’âme d’un individu fait partie d’un collectif d’âmes composé de multitudes d’entités parsemées dans tout ce cosmos tojours reliées entre elles car pour l’infiniment petit tout est connecté et la vitesse de la lumière n’a plus , alors, aucun intérêt
L’esprit qui se donne une forme " nait " afin de se connaitre lui-même. Nous sommes donc venus sur terre faire l’expérience de l’amour et apprendre la compassion dans un endroit que l’on appelle la terre, un lieu où règne la discrimination et la dualité, bien que pour l’Univers ces notions n’existent tout simplement pas. L’univers inclut tout, et n’exclut rien, tout comme le soleil brille pour tout le monde et que le vent, la pluie et la neige sont pour tout le monde sans discrétion. Dans ce grand cosmos la négation n’existe pas.
Ce qui n’est pas le cas de l’ego qui n'aime rien et discrimine tout. L’ego dit non aux choses qu’il déteste et ces choses persistent quand même, il dit non aux bonnes choses et elles disparaissent et la paix de l’esprit disparait, car en définitive l’ego n’a aucun pouvoir sinon de se tuer lui-même. L'esprit, lui, dit oui aux mauvaises choses et elles disparaissent, il dit oui aux bonnes choses et elles persistent. Donc nous sommes venus accepter le plus de choses possible car pour l’Univers le non n’existe pas. Le bien et le mal ne sont que des notions de morale humaine, et ce qui est moral pour un être humain peut se montrer immoral pour un autre, selon une donnée géographique.
Pour la plupart des gens la naissance signifient que quelque chose commence à exister et que ce quelque chose n’existait pas avant. Pourtant quelque chose ne peut pas venir de rien, de même, on ne peut pas devenir quelqu’un en étant personne à l’origine. Nous avons toujours existé car une chose qui existe déjà n’a pas besoin de naître. Nous faisons tous partie de cette énergie qui se transforme et qui se matérialise dans toutes les formes. A ce titre nous sommes tous interdépendants et tous connectés nous les " vivants " sur cette terre et avec tous les êtres qui ont peuplé cette terre et d’autres planètes.
Les grands textes hindous disent que l’énergie qui est lumière est consciente d’elle-même. Ces textes disent que la vie, à la base, est un jeu ou une illusion applelée " Lila " dans lequel le chercheur et le cherché sont la même chose, la m^eme personne car cette énergie étant omniscience, omniprésente et omnipotente ne peut pas se connaître car elle incarne le TOUT et puisqu' étant le TOUT le seul moyen de prendre conscience d’elle-même et de se diviser et de se projeter à l’extérieur d’elle –même. Ce qui a pour effet que cette conscience Universelle se divise en des milliards de points de vue différents et que chaque point de vue se prend, erronnément, pour lui-même et oublie que sa nature est d’être tous les points de vue.
c’est le drame de l’ego , qui est une partie de la conscience Universelle, de se sentir isolé de tout ce qui l’entoure et cette séparation artificielle fait que la nature de l’énergie que représente ce point de vue et de focalisation veut retourner à sa source originelle, car la nature de l’énergie est de se mouvoir vers son origine, mais l’ego a trop vouloir faire perdurer ce point de vue isolé crée un blocage énergétique et la souffrance commence.
Nous appartenons à la vie et non à la société ou à nos parents. Le drame c’est que nous vivons complètement oublieux que nous appartenons à ce grand cosmos. La terre ne représente qu’un poids chiche à l’échelle de ce grand manège cosmique et nos drames personnels paraissent bien dérisoires. Nous sommes pour ainsi dire de la poussière , des cellules, voire pour certains des virus ou des parasites de la terre
Le temps chronologique, celui utilisé par les êtres humain pour mieux maîtriser nos relations humaines, est complètement dérisoire pour l’univers. Ce temps est basé principalement par rapport à la rotation de la terre sur son axe et de sa révolution autour du soleil, mais pour ce qui est du grand cosmos tout cela est dérisoire. Notre durée de vie ne représente qu’un dixième de seconde pour ce cosmos. Mon frère Lulu tu es parti, mais notre tour ne serait tardé et lorsque l’on prend un recul cosmique l’unité de temps que nous utilisons est complètement risible. D’ailleurs ton âme est toujours incarnée quelque part, mon frère, puisque pour la conscience Universelle ou Dieu le temps et la distance n’existe pas,et que celui-ci ne peut pas se détruire lui-même. Sans compter que si nous appartenons vraiment à un collectif d'âmes, tu es donc encore vibrant quelque part Lulu.
Tout se transforme, voilà pourquoi il faut apprendre à dire oui le plus souvent, surtout à nos problèmes car en les niant on les fait persister automatiquement. La concentration est synonyme d'exclusion, et si on se concentre, perpétuellement, sur la misère existentielle, on exclut les bienfaits de la vie et le bonheur. L'homme n'a jamais créé rien du tout, même pas un seul arbre. Il les fait pousser mais, c'est la vie qui les crées. Par contre il est capable d'enrayer l'harmonie de la vie en créant des pseudos problèmes. Logiquement, en sachant que nous allons tous mourir, nous devrions vivre notre vie dans la compassion, la joie et sans pression, mais l'homme est fou, il vit séparé de son créateur et veut tout contrôler, mêmes ses douleurs et souffrances.
L'ego aime les problèmes, et bien qu'en général, la solution se trouve être dans le problème, car qui pose le problème ? l'homme ne veut pas vraiment la paix de l'esprit, et la paix dans le monde, il veut amener sa propre réponse aux problèmes que pose la vie. C'est pourquoi, les capitalistes, les communistes, les musulmans, les catholiques etc.. tout le monde croit savoir ce qu'est la réponse. A un niveau individuel, il en est de même. tout le monde est plus ou moins un dictateur et pense savoir ce qui est meilleur pour lui et pour les autres. Nous appartenons à la vie, nous sommes vécus par elle.Nous ne sommes qu'un véhicule. Nous détenons en nous toute la sagesse du monde, mais elle n’est joignable uniquement que dans le calme. et par la mort de la vanité et de l'orgueil.
Nous sommes un microcosme du macrocosme. Nous sommes faits à l’image de l’univers. Nos cellules sont façonnées comme des systèmes solaires, et de même que les fleurs fleurissent intérieurement nous nous devons de nous laisser fleurir et de nous laisser pousser en laissant notre sagesse intérieure nous guider. Le bonheur véritable existe , uniquement, lorqu'il n'est pas tributaire d'une idée ou de notre mémoire, car une idée ne vit que dans le devenir, dans le futur et la mémoire ne concerne que hier, le passé.
Quand on veut connaitre le pourquoi d’une chose, on interroge le concepteur de cette chose et on lui demande, alors, pourquoi cette chose a été conçue. Le hic avec les êtres humains est que personne n’est venu, sur cette terre, avec le mode d’emploi de la vie, et pourtant tout le monde se prend pour l’unique mode d’emploi. Personne ne connait ce concepteur ! Nous sommes, en quelque sorte, comme des ordinateurs et ne sommes que des objets mus par la vie et pas du tout des sujets agissants. Nos actes sont principalement tous axés pour fuir la souffrance et la solitude. Les êtres humains aiment s’agiter car ils ont l’impression d’influer sur la vie et c’est pourquoi il a toujours été dit que partout régner la vanité chez les humains. Il est à noter que dans la langue hindoue; le sanskrit l’expression " libre arbitre" n’existe tout simplement pas. Donc si on veut personnifier le mieux possible la raison et le but de cette conception et le pourquoi de notre notre présence sur cette terre, il est urgent d’être en harmonie avec cette conscience Universelle et de répandre l’amitié et l’amour, tout en s’évertuant de mourir à tout point de vue étriqué personnel.
Car quand on aime quelqu'un, c'est bien soi-même que l'on aime et inversement lorque l'on déteste une personne, c'est soi que l'on déteste. On ne peut pas retrancher les pensées du "penseur", le sujet de l'obet et l'observateur de ce qui est observé et contemplé.
Comme le dit le Bhagavad Gita:
l’esprit de celui qui est l’esclave de ses cinq sens ne reconnait pas son vrai être spirituel. Pour lui , la paix intérieure et la béatitude n’existent pas.
Il faut essayer de ne pas trop fier à nos sens et être plus fort que notre environnement, sinon on n’en est l’esclave et on ne pourra jamais le transcender. On peut aussi se demander si on est vraiment esclave du monde, ou bien l'esclave de notre propre monde, car en définitif, c'est toujours nous qui choissisons! C'est nous qui avons lz choix de ne pas répondre, de ne pas dépenser notre énergie vitale. ! Notre inconscient qui est calqué sur l’univers ne discrimine pas et nous donnera toujours raison car pour lui la négation et le non n’existe pas. C’est pourquoi la souffrance perdure lorsqu’on lui résiste. Notre inconscient ne raisonne et ne résonne que par rapport à des images et les vibrations émotionnelles. C’est assez paradoxal à dire mais pour se débarrasser d’un défaut il faut l’accepter de toute sa conviction émotionnelle. Accepter ne vaut pas forcément dire être d'accord avec cette chose, mais ne plus être volontaire pour souffrir avec une chose qui ne nous correspond plus..
Pourtant c'est là que l'affaire se complique car pour l'individu accepter une chose est impensable car il pense tout logiquement qu'accepter une chose lui donnera plus de poids et la fera grandir, alors que c'est tout simplement le contraire qui est vrai. Une fois accepté, un défaut ne peut plus nuire car la conscience ne le nourrit plus de sa contemplation. Peut-on d’ailleurs avoir conscience d'une chose qui soit en dehors de son champ de conscience ?
De même il ne faut pas utiliser des phrases négatives car l’inconscient zappe la négation et met l’accent sur la chose non désirée. Il ne faut pas dire des phrases telles: je ne veux plus boire ou je ne veux plus être timide, jaloux ou cynique, car pour l’inconscient seul existe le fait de boire , de timidité, de jalousie et de cynisme. Pour se débarrasser d’un défaut, il faut l’accepter, tout en donnant des images positives contraires à la chose que l’on veut se débarrasser. Il faut se sentir bien avec ces nouvelles images. Voilà pourquoi il est impératif de se sentir plus grand que son environnement.
Nous pouvons constater que la société lutte contre la drogue, la violence, le terrorisme etc. et ceux-ci deviennent de plus en plus omniprésents dans notre quotidien, car notre conscience les nourrit.
Les hindous pensent que la vie est un rêve car tout dépend de la conscience et de la réponse de l’observateur. Nous vivons dans un monde mental. Puisque que le corps est un microcosme du grand macrocosme, il est donc holographique et renferme donc tout ce contient l’univers. Une seule cellule de notre corps détient tout le code génétique suffisant pour répliquer un corps humain, un clone.
Et si nous clonions trois cellules humaines provenant d’une même personne et qu’à la naissance de ces trois bébés clonés nous les dispersions dans trois environnements différents, disons que nous en mettrions un dans un univers ou l’argent est roi, dans le milieu de la bourse, un autre dans un environnement spirituel dans lequel il est dit que nous sommes tous des frères et des sœurs, et le troisième dans un milieu de bas instinct où ou la moralité et l’amour sont absentes et bien nous aurions trois individus avec la même tête, les mêmes oreilles, les mêmes yeux et lèvres, trois individus identiques au niveau du physique mais qui seraient complètement différents au niveau de la mentalité, car nous baignons dans un univers géré par les pensées.
Il en est de même avec toi Lulu si tu avais été élevé, dès ta petite enfance, dans un autre milieu, tu aurais été un autre homme. Pour avoir accès à notre connaissance innée, il faut être à même de bien digérer l’acquis, l’emprunt à la famille et à la société qui est souvent marqué par la culpabilité. Il y a une nouvelle science appelée épigénetique → qui démontre que l’environnement agit sur nos gènes en activant certains défauts ou qualités et que lorsque nous vivons dans un bon environnement psychologique nous pouvons réensemencer nos gènes. Nous ne sommes pas prisonniers de ces gènes. Nous se sommes esclaves que de nos habitudes et de nos perceptions non lucides.
Le plus grand cadeau que l'on puisse se faire est d'être lucide de ses propres pensées et actes, afin de remercier cette enérgie , ces connexions neuronales qui furent utiles à un moment donné, mais qui nous ne servent plus dans le moment présent. Remercier est le mot magique !
Selon la théorie de la réincarnation nous choisissons l’environnement dans lequel nous naissons afin de travailler notre karma et annihiler quelques vues erronées de la vie, et tout cela afin de ne plus jamais nous réincarner sur cette terre car c’est un lieu où règne la dualité, la séparation et donc la souffrance. Nous faisons certainement partis d’un collectif d’âmes,Lulu, et c’est pourquoi nous nous sommes incarnés dans la même famille ?
Puisque nous ne sommes pas créés nous-mêmes, il n’y a donc personne pour mériter le malheur ou le bonheur. Pour la conscience Universelle nous sommes tous égaux, tout comme la loi de gravité est pareille pour tout un chacun, et l’oxygène ou le soleil sont pour tout le monde sans discrimination. Toutes ces punitions et récompenses ne sont que des constructions mentales et des moyens de contrôler les moutons.
Le fait d'être conscient d'un défaut montre bien que nous ne sommes pas ce défaut, sinon ne nous ne serions mêmes pas conscient de lui et nous ne pourrions pas le dépasser et connaître notre propre évolution. Ce qui a fait dire à Siddhartha Gautama que s’il était resté vivre dans son palais entouré de luxe, il ne serait jamais devenu le bouddha et serait resté inconscient de la souffrance du monde et donc inconscient de son potentiel évolutif. Tout est bien dans la vie, car nous sommes toujours au bon endroit, dans le meilleur environnement afin d'évoluer en conscience.
Lorsque l’on arrive à s’extraire de la folle course des êtres humains, " the rat race ", on saisit bien, à un niveau intuitif, pourquoi il est dit que le monde est un rêve. Le monde matériel existe uniquement car nous y croyons ferme. Tout comme nous croyons à la pseudo économie, bien que les banques n’ont pas vraiment d’argent dans leurs coffres, car si tout le monde réclamait son propre argent en même temps, toute l’économie ferait banqueroute et personne ne serait remboursé. Pour la dette nous sommes tous insolvables car elle ne pourra jamais être remboursée. Tout est croyances ici-bas ! Ce que le cerveau contemple pour un certain temps, il finit par le croire comme réalité. Ce qui fait que même un mensonge finit par devenir vrai. De même que si durant notre enfance, on nous avait inculqué l'existence des extraterrestres, cela serait devenu une croyance indélébile dans notre psyché. Et, si nous faisions toujours le même rêve lorsque nous dormons, à notre réveil nous serions bien dans l’impossibilité de savoir ce qui est le plus vrai entre le rêve pendant le sommeil de la nuit ou de la vie que nous menons quotidiennement à l’état de " l’éveil ".
Nous arrivons à nous comprendre uniquement par rapport à ce qu’autrui nous renvoie, car en l’absence de ce nous ne sommes pas, ce que nous sommes n’existe pas. Nous avons besoin d’un grand pour savoir que nous sommes petits et cela vaut aussi bien au niveau physique que psychologique et spirituel. Le monde est miroir et la vie me renvoi ce que nous projetons
La conscience Universelle ne connaissant pas la discrimination joue avec elle-même à travers nos véhicules que sont nos corps. Les hommes qui ont inventé le langage devaient avoir conscience que notre corps n’est qu’un moyen de se déplacer car dans le langage courant, il semble y avoir une séparation entre nous, l'observateur, et ce que nous prenons pour notre véhicule; notre corps .
Nous disons j’ai un beau corps comme si on disait j’ai une belle voiture. Nous ne disons pas ; je suis un beau corps ! De même nous disons ceci est ma main, ceci est mon pied, mon nez etc. nous ne disons pas : je suis ma main, mon nez ou mon pied
L’énergie ou la lumière qui est notre véritable nature est Amour, elle ne discrimine jamais. L’ego, lui, sélectionne, pèse et juge. Il aime conditionnellement selon ses critères de sélections et ses préférences et peut donc s’infliger une souffrance qui n’a pas lieu d’exister. Bouddha disait que la souffrance est réelle mais, en l’occurrence, il n’y avait personne pour souffrir. La souffrance provient d’un choix de contempler ses propres pensées et actions ou les pensées et actions des autres que l’on juge être mal. Dans les deux cas c'est un choix optionnel qui n'est pas utile à la vie.
Je sais que tu devais souffrir Lulu, car j’ai beaucoup souffert, moi-même, dans la vie, surtout lorsque je travaillais à Paris, car lorsque l'on est sans enfant à qui donner l'amour que l'on ressent en soi, la vie devient souvent difficile à saisir. J’ai toujours été divisé et fut toujours un écorché vif. Pour se connaître vraiment, il faut être sensible et la sensibilité amène , tout simplement la souffrance, du moins pour un certain temps. Je me suis longtemps haï au point d’avoir songé, plusieurs fois, avancer mon départ vers l’au-delà, mais l’instinct de vie a toujours été plus fort que mon ego. J’ai toujours cru que ma souffrance était réelle, jusqu’au jour où j’ai compris que j’étais responsable de cette souffrance et qu’elle était imposée par le dictateur de l’ego qui croyait que le passé était réel et qu’il fallait le changer, afin d’être plus heureux. Pourtant le passé est mort et il existe uniquement parce que nous l’alimentons dans le présent qui est le seul temps pour l’Univers. Je croyais que la vie avait un sens, mais si elle présente un sens, c'est d'être vivant tels les oiseaux et non un mort vivant qui vit dans le passé ou le futur.
Le poête Rumi a bien représenté ce passage de la souffrance à la paix de l'esprit dans cette
belle phrase :
.Hier, j'étais intelligent et astucieux et je voulais changer le monde, aujourdhui, je suis sage et je me change moi-même
Car en définif être en guerre ave le monde c'est être en guerre avec soi-même, car c'est nous qui mesurons ce monde et si ce n'est pas nous, donc, nous voyons le monde avec les yeux de la famille, de la religion, du parti politique ou économique, mais c'est toujours nous qui choisissons. Rien ne vaut la paix de l'esprit. Le burlesque de la situation de ce monde est que dans les pays dits pauvres c'est la paix du ventre qui est recherché, et que les pays dits riches où l'alimentation regorge, c'est plutôt la paix de l'esprit qui est très courue.
Nous menons notre vie en portant la culpabilité empruntée à la société et nous présentons des comportements ambivalents face à la vie. Nous savons pertinemment ,dans notre for intérieur, que nous sommes parfaits tels que nous sommes, mais par moments nous nous sentons coupables de n’être pas comme ceci ou cela, afin de correspondre aux critères de la famille, de sa femme, de son homme, de la société. Et nous nous divisons en nous comparant aux autres et cela engendre la culpabilité, jalousie ou l’orgueil d’être différent des autres. En un sens nous sommes tous différents, car il n’y a pas deux personnes qui soient la même réplique dans le monde.
Pourtant, tout en étant différents, nous sommes identiques. C’est un paradoxe de la vie, car nous venons tous de la même source. Nous sommes tous conçus des mêmes éléments biologiques, nous respirons le même air et les effets du soleil ont le même sur tout le monde. Pour l’ego tout semble être contre lui et le monde semble un champ de guerre. D’ailleurs la compétition crée un manque artificiel et les individus deviennent des clones martiaux pour qui la lutte devient le seul mode d’existence.
Pourtant, comme disait Einstein, il arrive un jour où l’homme se doit de prendre une décision à savoir s’il vit dans univers amical ou inamical ? Et cette décision fera toute la différence. Puisque nous nous sommes pas créés nous-mêmes, la vie interagit à travers nous et nous met sur des voies correspondants à notre niveau de lecture de la vie et de notre entendement spirituel.
Pour l’ego la compétition est un régal car il aime se comparer et étaler ses actes comme des exploits de chasse. L’ego veut toujours avoir raison, mais pourtant qu’est ce qui est plus important être heureux ou avoir raison ? La plupart des gens préfèrent avoir raison plutôt que de vivre un bonheur sans attachements. Nous savons tous ce qui est bon pour les autres, mais croire cela est une erreur car nous nous trompons déjà pour ce qui est bon pour soi-même. Chercher à avoir raison coûte très cher à un niveau énergétique.
La société de consommation a inoculé chez les gens le sens de sécurité à l’extrême, avec des assurances et des mutuelles, car l’homme a peur de la vie et de la nature, pour lesquelles, la sécurité ne peut pas exister car tout est appelé à mourir et donc tout change à chaque instant. De ce fait plutôt que de voir que le bonheur est prodigué entièrement gratuitement par la vie, nous sommes devenus esclaves d’un système monté sur la peur. Nous sommes devenus tributaires de ces machines faîtes de la main de l'homme et prisonniers des taxes et des impôts que nous infligent ces machines.
La vraie tragédie de ce monde est de sentir séparé de l’univers et de la vie. La plupart des religieux pensent que Dieu est localisé à l’extérieur d’eux et que ce dernier les jugera à la fin du passage sur cette terre. Pourtant, quel père jugerait son propre fils ? Comment la vie pourrait nous juger dans l’au-delà puisque que la vie est abondance et amour ? Croire que Dieu est à l’extérieur de soi est une notion pour mieux contrôler les gens dans la peur du demain avec des notions de paradis et d’enfer.
Le bonheur est de se replonger dans notre source originelle où tout est amour et sans problèmes, car comment Dieu qui est tout pourrait connaître des problèmes ? Ces problèmes ne sont que des inventions du mental qui vit sur la dualité, c’est-à-dire : Moi et l’autre.
Il faut donc se soumettre à l’énergie où la conscience Universelle qui nous a créés et vivre sans dogmes religieux afin de mener sa vie sans peur du demain et agir d’une façon la plus spontanée possible. La vraie foi n’est pas tributaire de préjugés et de dogmes, la vraie foi est spontanée et sans croyances. Notre corps n’a pas besoin de croyances religieuses ni personnelles pour exister, car la vie se suffit à elle-même
L’énergie n’a pas de frontières, elle est partout en même temps, elle est omniprésente, omnisciente et omnipotente. La physique quantique la science de l’infini petit a prouvé que dans le domaine des particules la loi physique de Newton n’opérait plus et qu’une particule pouvait se trouvait à deux endroits en même temps sans voyager, car le temps n’existe tout simplement pas quand il n’y a pas une conscience pour mesurer l’espace-temps
Certains physiciens pensent que puisque l'Univers est hologaphique, celui-ci ne serait qu'une projection d'une autre dimension. La véracité de nos croyances en ce monde physique ne serait concrète uniquement parce que nous vivons à l'intèrieur de cet hologramme et sommes, donc, prisonniers de notre manque de recul. C'est une raison supplémentaire de ne pas trop croire ce monde, cette matrice dans laquelle la plupart des gens ne sont considérés que comme du bétail. A un certain plan énergétique nous sommes vampirisés par des entités sans coeur et sans morale pour l'humanité. C'est certainement que le monde est rendu , à dessein, si compliqué.
La nature de la conscience est amour car elle nous juge jamais. Elle nous laisse faire nos propres expériences, mais comme nous nous identifions à nos expériences l’énergie alors crée des blocages afin que nous la laissions couler. La conscience, qui est Amour, veut s’expérimenter à travers nous et rien ne dit que la finalité du sexe ne soit la procréation. La vie favorise la promiscuité et le mélange grâce au sexe. L’orgasme, aussi appelé ; la petite mort, est en lui-même un rapprochement de Dieu car dans l’orgasme l’ego disparait et ne contrôle plus rien. Nous sommes alors dans la source originelle où les problèmes sont inexistants..
Cela doit être pour cela que nous aimons faire l’amour car nous oublions la pesanteur de notre personnalité. L’attirance sexuelle est comme l’appât de la vie qui pousse deux êtres à s’aimer. Il est un fait connu que la plupart des naissances sont dues à l’accident sexuel et que la majorité de ces naissances ne sont pas vraiment voulues par les deux êtres amoureux. Si l’orgasme n’était pas si voluptueux, l’intellect froid de l’individu ne s’accouplerait presque jamais, donc je ne vois pas pourquoi la nature prendrait un risque de disparaître si la responsabilité de l’intellect et de l’égo étaient les seuls à assurer la pérennité de la race humaine.
Je vois plutôt le sexe comme un moyen pour apprendre le jeu de l’amour plutôt qu'un moyen de procréation. C'est peut-être pour cela que les sages, les yogis et mystiques ne font pas d’enfants car ils sont capables d’aimer, sans l’accouplement charnel.
Tu restera toujours dans mon coeur Lulu, car même si on se voyait pas très souvent, cela n'était pas pour autant que je ne t'aimais pas, bien au contraire! Chacun se devait de faire son propre chemin. On n'a pas besoin de se voir souvent pour s'aimer, et c'est pour cela que je sais que je t'aime et je t'aimerai toujours Lulu. Ce que nous voyons en l'autre nous l'avons en nous, sinon ne n'en serions même pas conscients. Voilà pourquoi nous n'aimons pas chez les autres ce que nous n'acceptons pas chez nous. Nous faisons, alors, un transfert et nous les blâmons. et les critiquons. Chez toi , Lulu, je voyais l'amour qui est en moi, et je comprenais aussi ton tourment et ta souffrance car je suis passé par ces moments pénibles.
Je t'aime Lulu. j'imagine que l'esprit nous réunira un de ces jours quelqe part dans un recoin de l'Univers, quoi qu'il en soit, je reste ouvert au niveau de l'intuition, au cas tu voudrais te manifester, car les frontières sont abolies pour l'esprit et le non temps. J'ai conçu ce petit ce site, que j'essaierai d'animer au fur et à mesure de mes compétences informatiques évolueront, pour me faire du bien, pour purifier la souffrance qu'à suscité ton départ, et si un de tes enfants peut y trouver un réconfort, cela sera encore mieux.
Namasté Lulu, frèrot pour toujours !
" Quand je vois que je ne suis rien, c'est la sagesse. Quand je vois que je suis tout, c'est l'amour. Et entre les deux, ma vie s'écoule "
NISARGADATTA