J'avais toujours eu l'intention d'aller avec toi à Marseille voir un match de l’OM, tout comme nous sommes allés à Paris et à Lens voir des matchs de foot Lulu. Je me rappelle lorsque nous étions allés à Paris pour assister à un match de l'équipe de France au stade de France, avec le fils de claire, Daniel, je t'avais fait beaucoup marcher dans la capitale afin de visiter quelques quartiers de Paris. Tu n'avais pas rechigné à marcher beaucoup bien que tu n'étais pas un grand marcheur. Tes jambes avaient bien souffert ce jour-là, et même pendant plusieurs jours, mais ce rêve ne se réalisera donc pas , nous n’irons jamais à Marseille ensemble !
Tu es parti et nous sommes encore là, mais bientôt cela sera notre tour, car la mort est la plus juste des valeurs dans l’Univers. La mort est la grande niveleuse. Ce qui est né se doit de mourir, selon le principe d’impermanence des choses. La mort est la grande faucheuse, riche ou pauvre, nous y passons tous, c’est la destinée de tout le monde.
Donc il ne sert à rien de se lamenter sur la mort, elle est inévitable, mais par contre je m’interroge, cher frère aimé, sur la violence de ton acte et je me dis que tu devais souffrir Lulu ! C’est cela qui me fait du mal, car souffrir est un mensonge. Je t’aimais tellement, mais comme tu le sais dans la famille l’amour a toujours été, plus ou moins, comme un tabou. La pudeur est trop grande dans cette famille pour que l'amour puisse s'émanciper.
Logiquement le silence est le meilleur allié et certainement la meilleure des qualités, car lorsque l'on est en harmonie avec l'Univers, parler devient inutile. Nous parlons, en général, soit pour attirer la sympathie, soit pour parler de soi et de sa propre importance, et dans les deux cas, l'individu est motivé par un déficit d'amour de soi. De plus, en général , nous ne faisons que parler de nos problèmes ce qui a la particularité de les rendre plus réels qu'ils ne le sont.
les sages ne parlent généralement que très peu car ils savent. Ils ont compris que l'être humain est mû par la vanité. Cependant dans la famille, ce silence est malsain, car il est le produit un mal être et d'une certaine retenue, allant à contre sens de la vie, laquelle se manifeste par la spontanéité et non le contrôle et la retenue.
J’ai souvent essayé de te faire comprendre que tu étais la personne la plus importante de l’univers, mais comment comprendre quand on doute de soi et que l’on est aux antipodes de l’amour, du respect et de la dignité de soi ?
Je sais que tu cherchais à t’améliorer car tu écoutais un certain coach sur ton téléphone, en te promenant. Pourtant chercher à s’améliorer est aussi un piège. Ce que nous sommes réellement est insondable, c'est cela la connaissance de soi, savoir que cette connaissance de soi-même est infinie et presque inconnaissable. Nous sommes tout, sauf notre nom de famille, notre corps et ce que l'on croit être qui n'est qu'un produit du passé.
Souffrir est une erreur, et surtout une impasse. C’est une option adopté par l’ego ou l’idée que l’on se fait de soi-même qui nous fait nous croire inférieur ou supérieur aux autres. Cette image de soi n’existe qu’en se comparant au passé et aux autres est, en dernier ressort,elle ne peut qu'être fausse, car la vie est mouvante, non statique. D’ailleurs, toutes les images que l’on se fait de soi sont toutes arbitraires.
L'ego veut tout contrôler et aime l'effort afin de paraître aux yeux des autres, allant à l’encontre du principe de la vie qui est sans effort et sans résistance. La vie se suffit à elle-même. on ne tire pas sur les légumes pour les faire pousser plus vite. Non, tout vient en son temps dans la nature. On n'a pas besoin d'y retrancher ou d'y ajouter quoi que ce soit pour qu'elle se manifeste.
J’aurais aimé que l’on puisse continuer un bout de chemin amorcé ensemble, en ce début d’année 2015, dans lequel je t’avais initié à la méditation. Il me semble que tu l’avais bien cerné ce message de l'erreur de souffrir, car tu es venu quelque jours plus tard à la maison me remercier de t’avoir sauvé ta vie, donc la suite m’échappe ? Les raisons de ton acte m’échappent !
J’aurais du certainement aller te voir plus régulièrement et t’épauler Lulu, suite à cette déclaration spontanée et très parlante, avec du recul, je me dis, que quelque part, j'ai péché ?
Tu avais certainement besoin d’appui et de réconfort ? Tu avais sûrement besoin de te confier et de t’épancher ? C'est d'ailleurs ce que
je fais, maintenant
même si tu n'es plus de ce monde, je sais que cela me fait du bien de m'épancher et de parler à l’invisible, car qui sait si dans le
plan astral tu n'es
pas à même de m'entendre ? Parler à quelqu'un de fiable peut faire du bien pour le moral, c'est d'ailleurs pour cela que les
gens vont voir des
psychologues . iIs ressentent un besoin d'être écoutés, car garder les choses douloureuses trop longtemps en soi n'est pas très
sain pour la santé physique et mentale.
Tu m’avais pourtant l’air si sûr se toi ce jour-là quand tu disais avoir repris goût à la vie ! Je ne voulais pas m’ingérer dans ta vie, car il était impératif que tu sois différent de moi et que tu fasses tes propres expériences. Pourtant, si j’avais su l’état dans lequel tu te trouvais je serai allé te voir tous les jours Lulu. Cela tu peux me croire sur ma parole d'homme!
Les universités nous apprennent comment gagner de l'argent,car leurs rôles est de fournir les futurs soldats du capitalisme et donc ne nous apprennent pas comment penser mais à focaliser notre énergie sur les besoins du système, et donc jamais elles n'ont enseigné aux êtres humains la sagesse. Ce trésor est enfoui dans le cœur de chacun et seulement l'amour de soi et de la vie nous l'enseignent. Ce n'est ni les livres ni une personne, si éduquée soit-elle, qui pouvait le faire pour toi. La vie reste la meilleure école.
En te voyant, en ce début d'année 2015, parler avec tendresse et amour à ton plus grand gamin Emeric, jamais je n'aurais pensé une seule seconde que tu puisses finir de la sorte, si tôt. C'est trop cruel Lulu ! J’aurai aimé t’aider davantage frérot !
Il est dit que toute la personnalité se façonne avant les sept ans car notre cerveau enfantin est alors, toujours en mode hypnotique, non discriminatoire, il est comme une éponge, il absorbe tout, car notre raison est alors immature, incapable de séparer le bon grain de l’ivraie.
Nous acceptons tout et pour argent comptant, tout ce qui nous est dit, et logiquement nous passons toute notre vie pour refaire surface et retrouver notre véritable source, du moins pour ceux qui veulent se départir de tout conditionnement et se libérer de la camisole de force de l’image de soi qui se compare, sans cesse au passé. Croire que nous ayons une identité et un caractère définitifs est totalement faux. C'est seulement le fait de l'ignorance de penser cela, ou l'acte de gens qui se complaisent dans leur médiocrité. Ce que nous croyons être nous, n'est que l'habitude de toujours choyer le même chéma de pensées , hors, toutes les pensées et tous les niveaux de conscience existent bien, ici et maintenant, dans l'invisible, prêts pour le cerveau bien synchronisé.
Paradoxalement, la plupart des gens sont prêts à tout faire pour protéger un conditionnement qui ne leur appartient pas vraiment, car, en général, les conflits et luttes proviennent de cet emprunt de jeunesse qui tel un verni cache notre trésor intérieur. Tu devais te juger trop durement Lulu ? Pourtant nous ne sommes pas notre passé, notre éducation ! Nous sommes bien plus grands que cela!
Je sais lorsque l’on a été conditionné au jugement toute son enfance, on a tendance à se juger très durement soi-même. A ce stade nous sommes tous des handicapés affectifs car nous avons tous un déficit d’amour. La société nous élève dans la culpabilité, et ce que nous condamnons et jugeons nous ne pourrons jamais le comprendre, donc il est urgent d'accepter toutes souffrances. Si nous jugeons notre voisin, nous ne pourrons jamais le comprendre, et il en est pareil avec nous mêmes lorsque nous nous jugeons trop durement.
Voilà pourquoi passer du temps à méditer est très bon pour retrouver cet amour qui est niché en soi et que l’on recherche comme des aveugles à l’extérieur de soi.
Je ne comprends pas pourquoi personne de la famille n'a jamais rien fait pour me signaler ta détresse, tout comme le fait que personne ne m’ait touché un mot sur le fait que tu avais été soigné pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, dans un établissement spécialisé pour dépression. J'ai appris cela, le jour de ton enterrement. Cela restera mon plus grand regret de n'avoir pas été conscient de ton grand désarroi. Le sacheant, je serais devenu ton meilleur ami et confident Lulu.
Je n’ai pas du tout confiance en ces experts qui bourrent de médicaments pour soigner les effets alors qu’ils ignorent la cause principale qui se trouve être la conscience et les pensées de l'individu. Les médicaments ne résolvent jamais rien, ils ne font que faire obstacle au signal électrique de la douleur, mais ce signal, et cette douleur existent toujours potentiellement à un état latent, ou trouvent un dérivé en créant des effets secondaires et en suscitant d'autres maux au corps. Pour ces gens, la guerre aux effets est très lucratifs, car les clients restent dépendants..
Je me serai fait un plaisir d’aller te rendre visite tous les jours pour te remonter le moral, car je pense que l'on doit sortir plutôt dépendant que guéri de ce genre d’établissement. Le système vit des problèmes des gens et les cartels pharmaceutiques en sont les premiers bénéficiaires, en s'enrichissant sur le dos des relations humaines rendues complexes à dessein . D'ailleurs le professeur Henri Laborit → l'inventeur du premier anti dépresseur a dit textuellement que son invention a plutôt ralenti l'évolution humaine car c'est toujours les plus démunis et les moins riches qui ont le plus l'usage des antidépresseurs, car ils sont plus perméables au stress de la vie. Cet homme a inventé le terme de l’inhibition de l’action et ces anti dépresseurs aident à contrecarrer et alléger cette inhibition qui logiquement ne devrait pas exister dans une société où les gens agiraient d’une manière spontanée.
Bien évidemment, ta pudeur a fait que tu m'aies caché ce passage de ta vie, car tu tu nourrissais , peut-être, une gêne à me le dire. Pourtant, tu savais bien que l'homme est fou, il suffir de regarder l'état de ce monde pour comprendre la follie des hommes, donc pourquoi ne pas s'ouvrir à son frère ? L'être humain est le seul animal a éprouvé de la honte. Nous sommes conditionnés à avoir peur de faire des erreurs, bien que celles-ci soient insispensables pour nous comprendre nous, et notre interdépendance avec notre environnement.C'est con car nous aurions pu grandir ensemble, avec de bonnes discussions.
Quand on veut un conseil on s'adresse à des gens compétents, sinon parler de ses problèmes à des gens qui ne se connaissent pas eux-mêmes, c'est perdre son temps, et aggraver son cas , car la misère attire la misère et plus on parle de sa souffrance et plus elle augmente. Lulu Quand je te regardais dans les yeux, je voyais la lueur de ton âme et elle ne me semblait pas malade. Je n'y voyais que de la pudeur Lulu ! Je pense sincèrement que j’aurai pu t’aider
Le seul et unique problème de l'être humain est l'identification à la forme, au corps. Il oublie qu’il est un esprit, avant tout. Il s’identifie à ses pensées et ses émotions alors qu’il n’en est que l’expérimentateur et l’observateur. Il s’identifie à toutes ses expériences, alors qu’il devrait s’en détacher, car il ne faut jamais se conformer aux circonstances qui sont toujours passagères. Toutes les expériences peuvent être transcendées par la conscience supérieure. La nature d’un individu est cette conscience qui est toujours tapie derrière les pensées, et qui nous fait comprendre que nous sommes l’expérimentateur et non l’expérience. Pourtant, en général, nous avons tendance à nous perdre et nous noyer dans l'expérience , tout en oubliant le pouvoir d'observation de notre conscience..
l’être humain s'identifie aux effets et oublient qu'il est la cause. L’individu se trouve n’être que le joueur, le rêveur, et non le jeu et le rêve. J'aurai aimé te faire comprendre que les psychologues n’étudient que les pensées, lesquelles ne sont qu’un effet, et oublient que l’individu est la cause principale, car il est la conscience.
L’homme n’est pas du tout le contenu de son mental, donc les psychologues étudient une illusion. Les pensées et émotions sont comme les nuages, elles passent et vouloir s’attarder sur elles, c’est leur donner une consistance et une réalité qui n’ont pas lieu d’être.
C’est le principe de la conscience de magnifier, ou de dramatiser et de grossir tout ce à quoi elle contemple. Voilà pourquoi il est très important de ne pas s’identifier au contenu de son cinéma mental. Il est extrêmement important d’être toujours conscient de son propre monologue, afin de pouvoir le maîtriser. Ce monologue qui est comparé à des singes fous dans les cercles méditatifs.
l’homme se doit, toujours, de prendre un recul cosmique par rapport aux événements. Le bien être commence par bien se concentrer sur notre respiration car lorsque l'on est stressé, on a tendance à avoir une respiration thoracique. La respiration par la poitrine est la respiration des hommes pressés du monde moderne déconnectés de l'Univers. Lorsque l’on a conscience de sa respiration, essentiellement ventrale, les pensées s’estompent et le bien être débute.
Le philosophe Pascal disait:
Que tous les problèmes de l’homme venaient du fait que l’être humain ne savait pas rester seul dans le calme, dans sa chambre. Seul en sa compagnie, sans distractions et face à ses propres pensées.
La plupart des gens ne s’aiment pas vraiment. Presque toutes leurs actions sont motivées par la recherche de l’amour et ils le recherchent presque toujours aux mauvais endroits ; dans les objets, les titres sociaux, dans l’argent, ce qui est en définitif une quête de reconnaissance et une recherche d’approbation chez les autres personnes. C’est une grave erreur car notre véritable nature est l’amour qui n’a rien à voir avec l’égoïsme. Un égoïste est une personne qui ne s'aime pas vraiment car il est toujours dans le contrôle et la manipulation.
Notre nature est le silence et pour y avoir accès, il faut pouvoir être capable de résister aux sirènes de la culpabilité qui nous fait nous punir lorsque nous restons sans rien faire. On nous a tellement conditionné à bouger et à faire que souvent on se sent coupable de ne rien faire. C'est là que réside la peur du silence! C'est la peur d'être jugé et d'être rejeté par les autres, si l’on n’agit pas. Il faut donc être capable de désobéir aux diktats des parents et de la société, et du dictateur à l'intérieur de nous qui veut tout contrôler et qui nous sermonne avec des phrases telle :
Sois un homme mon fils !
Sois responsable !
La société fabrique des gens qui ne s’aiment pas, car on les a motivés à rechercher à l’extérieur ce qu’ils ont à l’intérieur.Elle génère trop de désirs chez l'individu et trop de désirs tuent le principal désir du bonheur. Ils deviennent donc des égoïstes qui veulent s’attacher aux objets pour mieux mendier l’approbation et l’amour des autres. La société de consommation ne peut, d'ailleurs, que fonctionner qu’avec des gens malheureux, car une personne vraiment heureuse n’a pas de grands besoins. Cela tu semblais l’avoir compris Lulu.
Tous nos actes devraient être motivés par le fait de vouloir retourner à notre véritable nature qui est la conscience universelle observatrice laquelle ne s'identifie pas à ce qui est observé. Lorsque nous regardons un beau paysage, un beau coucher de soleil ou de belles fleurs, nous savons intérieurement que nous appartenons à ce que nous observons, car notre mental ne peut, dans ces conditions, se comparer aux autres, car il sait que ce qu'il observe n'a pa été conçu par l'homme. Dans la contemplation de la beauté de la nature, nous réalisons que nous n'avons besoin de rien. Les fleurs ne demandent pas à être aimées, elles ne font qu'être. C'est cela le bonheur: être, sans vouloir être aimé, sinon nous devenons des mendiants de l'amour à cause de la sensation d'être séparé de la vie.
Il me semble que c'est pour cela que Jésus a dit:
Qu'il était préférable d'aimer plutôt que d'être aimé!
Nous venons au monde parfaits et complets et c'est seulement lorsque l'on se met en tête que l'on serait plus heureux avec la possession de telles ou telles choses que l'on s'éloigne de harmonie de l'Univers
Ce que nous cherchons nous ne le sommes déjà, sinon nous ne chercherions pas après. Le mental tricheur nous fait croire que cette chose que nous semblons chercher est éloignée de nous, alors qu'elle n'est que notre création mentale. Et à ce petit jeu , il nous manquera toujours quelque chose. C'est pareil pour la connaissance, car si nous comprenons une chose nouvelle, c'est parce que nous possédions déjà cette connaissance en nous. il est dit que connaître, ou autrement dit: co-naitre, c'est se rappeller ou résonner à la bonne fréquence.!
La science ne peut pas et ne pourra jamais créer un être humain. C'est pour cela que nous n'avons pas de prix, et qu'il est impératif de s'aimer inconditionnellement. En venant au monde nous avons déjà gagné le jackpot. Un aveugle ou un handicappé donnerait toute sa fortune afin d'être une personne ordinaire qui peut voir et marcher. Nous oublions de dire Merci à la vie d'être vivant et en bonne santé. Toutes ses identifications avec ces pseudos manques et ce que nous pensons ne pas posséder sont pure folie!
On croit toujours, à tort, que ce sont les choses qui nous procurent le bonheur mais c'est uune vue erronée. Certes, elles nous donnent du plaisir mais pas du bonheur. Le plaisir étant basé sur la dualité, il est donc couplé avec son opposé; le déplaisir, car lorsque l'on est trop attaché aux choses, on souffre lorsqu'elles ne sont plus présentes
C'est pourquoi, il a toujours été dit que le bonheur venait de la discipline. Pour la souffrance, c'est comme-ci que c'était Dieu qui frappait à la porte de notre conscience pour nous faire comprendre que les choses changent et sont éphémères de nature,tout comme nous, donc il ne faut pas trop s'attacher aux choses transitoires. C'est aussi comme si la vie nous demandait de changer notre optique de vie en se focalisant sur d'autres pensées?
les choses n'ont pas le pouvoir de nous procurer un plaisir stable, synonyme de bonheur car elles changent constamment selon les caprices de notre mental. Nous sommes des êtes multiples, compliqués et lorsque nous sommes le jouet de ce mental qui se contredit toujours , au fur et à mesure qu'il est traversé par des perceptions et des désirs contradictoires. Notre rôle est d'aller vers plus de simplicité.
Logiquement la meilleure des machines nécessitent un opérateur sachant l'utiliser convenablement, et c'est pareil pour notre cerveau lequel nécessite un opérateur conscient de son rôle d'observateur afin d'y voir sa propre création, car notre réponse est de ne pas réagir aux stimuli que nous jugeons néfastes et négatifs et de les dépasser. Il faut être, en quelque sorte plus grand que notre environnement !
Sinon nous menons notre vie comme des robots en mode autopilote, tels des chiens de pavlov réagissant en salivant sur les os des événements. Lorsque nous sommes utilisés par notre cerveau qui mouline avec nos pensées compulsives, nous avons perdu notre dignité d'être humain car nous sommes alors utilisés par notre cerveau, alors que nous devrions plutôt en avoir la maîtrise. C’est certainement pourquoi les antidépresseurs, la drogue et autres expédients de fuite de la réalité sont tellement à la mode.
C'est plus facile de contrôler les autres que de se maîtriser soi-même, et c'est peut-être la raison que le monde est si chaotique, puisque le monde de l'individu est une prison psychologique.
Lorsque nous nous donnons un but à franchir et que nous atteignons ce but, qu'il soit abstrait ou concret, nous pensons que c'est l'obtention de cette chose qui nous procure le bonheur, mais c'est faux. La finalité d'un but est d'obtenir ce que l'on veut et lorsque l'on obtient la chose sur laquelle toutes nos pensées étaient dirigées, cela a pour effet de nous faire retourner à notre source naturelle où tout est paix et harmonie.
Ce n'est pas la chose convoitée qui donne la paix, mais le fait que l'obtention et l'assouvissement de notre désir nous fait retourner à l'endroit où siège notre véritable nature, là où il n'y a aucun problème,aucune pensée lancinante, et la chose obtenue met une fin momentanée à tous les questionnements et toutes les recherches anxieuses pour lesquels toute notre énergie était consacrée à la quête du but
Le mental se lassant de tout, une fois la chose obtenue, il se mettra, après un court laps de temps, en quête vers d'autres choses et cela fera quitter l'individu de sa véritable paix intérieure. C’est pourquoi on a toujours dit:
Que la véritable richesse était la paix de l'esprit!
Lorsque l'on se met en tête d'être une personne incomplète à qui il manque une chose ou une qualité qui serait, en elle-même, la solution miracle au bonheur, c'est le mental qui nous prend en otage, et commence alors notre drame personnel. A chaque fois que l'on souffre d'un manque, on crée la distance et une frontière entre sa conscience et la chose désirée ou non désirée, telle la peur. Nous sommes pour ainsi devenus double avec la chose non désirée. D'un côté il y a mon état actuel qui semble manquer de quelque chose et l'autre côté, la-bas, il y a une situation qui est idéale, mais tout idéal est une illusion qui nous fait oublier de vivre dans l'instant présent.
Toute vie qui est basée sur le "devenir", sur demain est vouée à nous diviser et à nous rendre anxieux, car elle génère un conflit et une lutte entre ce qui est, notre état actuel, et ce qui devrait être, notre état désiré. Ce qui a un effet de refuser notre état actuel et cela est un déni de vie!
La qualité première du mental et de créer. D'où l'intérêt de bien connaître ses propres rouages et sa propre mécanicité, qui nous aident à contrôler et qui sont à l'opposés de la spontanéité de la vie, avant de vouloir changer quoi que ce soit, car c'est nous-mêmes qui définissons les limites et créons ces manques artificiels. Tout bouge dans la nature selon le principe d'impermanence, mais l'ego veut maintenir son point de vue et pérenniser ses habitudes. Cela doit être pour cela que la mort existe, afin de laisser la place au nouveau. Il a toujours été dit que nous devions mourir au viel homme en nous qui croit tout savoir et qui peu à peu perd tout sa naïveté enfantine face à la vie.
Tu vois lulu nous aurions pu pratiquer les rouages de l'esprit tous les deux, mais tu en as décidé autrement mon cher frère.Tu es parti si vite et sans dire au revoir ! En écrivant ce mot " au revoir ", je réalise que cette expression sert , avant tout, à exprimer les relations de nos sens avec notre environnement, et je me dis que l'on n'a pas besoin de voir réellement les gens pour penser à eux et les aimer.
L'essentiel se passe dans l'invisible; les gaz, les ondes, et l'esprit, donc rien que le fait de respirer , je me dis que tu as respiré le même oxygène et cela me conforte dans l'idée que tu es toujours vivant en moi, à travers ma respiration Lulu!
" Un être humain est une partie d'un tout que nous appelons: Univers. Une partie limitée dans le temps et l'espace. Il s'expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l'affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté."
Albert Einstein